Nous voici parti pour le second épisode des confessions.
Si on m’avait dit que plus d’un an séparerait les deux épisodes je n’y aurais pas cru. Je n’avais pas du tout anticipé les répercussions concrètes négatives que ça aurait dans ma vie.
D’ailleurs, il est probable que 80% d’entre vous ne sachent pas de quoi je parle.
Si tu attends ça depuis un an et que tu veux aller directement voir l’article : pas besoin de lire la suite, tu peux cliquer ici.
L’idée c’est de partager mes grandes révolutions interne
Jusqu’à 25 ans, j’ai à peu près suivi la voie sur laquelle on m’avait mise. Le chemin.
Tu connais le chemin : réussir à l’école, trouver un CDI (ou monter une boîte), se mettre en couple, acheter un appartement (ou une maison), se marier, avoir un enfant, etc.
Puis, un jour, je ne sais pas ce qui m’est arrivé. Du jour au lendemain plusieurs choses ont explosé. Quasiment tous mes basculements ont eu lieu l’année de mes 25 ans. En 2014.
Un jour j’ai vu, je suis sorti de la caverne …
En fait, j’ai commencé à voir la matrice. Toutes les religions qui nous entourent. Toutes ces choses qu’on fait parce que les autres le font. Par exemple : on mange de la viande parce qu’on mange de la viande. Y’a aucune autre raison. Si on était né dans un endroit où personne ne mange de la viande on n’en mangerait pas.
Et toutes ces religions suivent les mêmes phénomènes : une pression du groupe, l’interdiction de remettre en question…
D’ailleurs, souvent, nommer la religion choque déjà. Car ça suppose que c’est pas évident. Si vous dites à quelqu’un “ah donc tu es en couple monogame”, cette personne va tiquer. Si vous dites “ah donc tu es carniste, tu manges des cadavres d’animaux”, pareil.
La dernière fois on a parlé de monogamie, cette fois-ci on parle de parentalité
Je te laisse découvrir dans l’article. Mais avant ça quelques rappels :
Je ne cherche pas à pointer du doigt. Ici, je raconte juste mon rapport avec le sujet et comment se défendre face à un groupe ou une personne agressive. Car, oui, on subit une pression énorme.
Aller contre la majorité n’est pas, en soi, un signe de supériorité. J’espère avoir réussi à ne pas tomber dans ce piège. Il ne s’agit pas de dire que c’est mieux. Il s’agit de dire que c’est mieux pour moi. Que chacun doit faire le choix qui lui convient le mieux. Mais qu’il faut faire un choix. Pas se laisser porter.
On commence par mon expérience personnelle et ensuite on ouvre avec les théories et les penseurs du sujet. Le propos est donc à la fois particulier et général. C’est un exercice d’équilibriste.
Trêve de paroles. Voici l’article :
Top! Merci pour le partage de ce point de vue, qui mérite d'être aussi diffus que le discours largement admis. Et ne mérite pas un tel flot de haine. Tout mon soutien.
De mon côté, je remercie ma mère de ne jamais nous mettre la pression, parce qu'on sait bien quelque part qu'on a ruiné sa vie, même si on s'aime tous. Il m'est aussi arrivé de demander "pourquoi ?" à des amis dont j'avais le sentiment que le désir d'enfant était juste une manière de cocher une case pour enfin se sentir adulte et responsable. Inquiétant pour l'enfant à naître, qui lui aura sa propre personnalité, qui ne correspondra pas forcément au fantasme.
Il y a aussi l'étonnement qu'on peut provoquer, lorsqu'on ne s'extasie pas devant un enfant de 4 ans, comme s'il était un joyau du ciel. "Tu n'aimes pas les enfants ?". Pour moi c'est avant tout une personne, et on ne s'extasie pas comme ça en pinçant les joues de la caissière du supermarché, ou celles de ses collègues de travail. Et puis "aimer les enfants", ça a un petit relent pédophile. En tant qu'ex animatrice, je préfère me marrer avec eux.