[Article] Ce que j'ai gagné grâce à mes défauts
On fait une petite pause sur cette semaine du bilan du premier mois de l’Atelier. Voici un format qu’on a jamais encore essayé : je te résume mon dernier article long. En effet, j’écris des articles bien plus poussés que les micro-pensées environ une fois tous les deux mois. Le mois dernier (juste avant de lancer l’atelier) j’avais écrit : Je suis blanc, je peux parler de racisme ?
Ce mois-ci, j’ai choisi d’écrire sur l’ambivalence des défauts. L’article s’appelle : Ce que j’ai gagné grâce à mes plus grands défauts.
Pourquoi j’ai choisi ce sujet ?
L’inspiration m’est venue de la (mauvaise) question de recrutement : parlez-nous de vos trois défauts.
On dit souvent qu’il faut mettre en avant les qualités de ses défauts. Mais qu’est-ce que ça veut dire concrètement.
Au-delà de la langue de bois…
Ok, on voit comment mettre en positif “le perfectionnisme”. Mais comment on peut trouver du positif dans nos vrais défauts ? Par exemple l’arrogance ?
Voici la liste des défauts sur lesquels j’ai travaillé
Par défaut j’entends des aspects de ma personnalité où je constate que je suis systématiquement très en dessous de la moyenne. Et que même si je travaillais dix plus que les autres, je serais toujours en dessous.
À l’inverse j’appelle mes qualités les aspects où je suis systématiquement très au-dessus de la moyenne même sans fournir le moindre travail.
J’ai fait un mélange de ceux dont j’ai pleinement conscience et de ceux qu’on me remonte. Par exemple, je n’ai quasiment aucune conscience de mon arrogance. Ce sont les autres qui me la font remarquer.
Mon arrogance
Ma timidité
Mon manque de tact
Mon absence de talent manuel
Mon incapacité à me situer dans l’espace
Mon incapacité à me situer dans le temps
Ma phobie administrative
Pourquoi faire cet exercice ?
Parce qu’embrasser pleinement tes défauts te permet de t’aimer, comme tu es. Plutôt que de mettre sous le tapis, accepte les.
Ça te permettra ensuite d’accepter que tu puisses gagner des choses grâce à tes défauts. Vraiment.
Je parle pas de dire “ce n’est pas si grave” mais carrément “heureusement que j’ai ce défaut car…”
Par exemple, mon manque de tact m’a sauvé la vie des dizaines de fois !
Je t’explique tout ça dans l’article :