L'annexe du livre
Comment j'ai eu la matière pour ce livre
(une annexe que tu as envie de lire)
J'avais envie de faire une "bibliographie" qui soit intéressante à lire. Je suis frustré dans la plupart des livres que je lis : c'est une partie illisible. On s'autorise une mise en forme indigeste car on préfère respecter le standard de la méthode universitaire. Probablement aussi qu'on veut gagner de la place.
J'ai donc choisi de te faire plutôt une sorte de coulisse de la création. Ceux et celles qui ont déjà écrit savent pertinemment qu'un livre s'écrit avec d'autres livres.
Alors ... qu'est-ce que j'ai mélangé dans mon chaudron ?
Tout est parti d'un livre : The subtle art of not giving a fuck de Mark Manson. En le lisant je me suis dit qu'il avait écrit le livre que j'aurais voulu écrire. Tout y était : le style, le contenu, les prises de position... Mais surtout le parti pris qui est de parler de développement personnel en se reconnectant à deux choses : la philosophie et la science.
La philosophie d'abord car ce qu'on appelle aujourd'hui le développement personnel s'attaque en vérité à un sujet de la philosophie : comment trouver le bonheur. Mais "philosophie" c'est devenu lourd dans la tête des gens. Alors "développement personnel" ça fait plus léger, plus américain et puis ça évite de devoir se reposer sur des philosophies existantes. Il y a une sorte de vanité dans le développement personnel qui est de vouloir tout inventer à partir de sa seule expérience.
Le problème du développement personnel c'est qu'il s'agit souvent d'un développement personnel, personnel. Un développement personnel pensé par une seule personne à partir de sa seule expérience.
Voilà pourquoi la science peut nous aider. La science nous permet de savoir ce qui est partagé entre nous. Ça ne veut pas dire que ce qui n'est pas démontré scientifiquement est faux. Mais en revanche ça veut dire qu'on a des idées de ce qui fait consensus dans les sciences humaines.
La science nous permet de trancher, quasiment définitivement, certains débats.
Pour écrire ce livre je me suis donc astreint à la discipline d'étayer mes propos par la science. Mais, je ne suis pas scientifique. Je ne sais même pas lire correctement une étude scientifique. Comment faire ?
Heureusement, nous vivons à une époque où de plus en plus de scientifiques se sont lancés dans des missions de vulgarisation de la recherche. C'est le cas de Brené Brown, Dan Gilbert et Robert Lustig qui ont été mes trois piliers scientifiques principaux.
D'ailleurs, il en va de même pour la philosophie. Je ne me suis pas plongé dans les auteurs du stoïcisme, de l'épicurisme et du bouddhisme qui sont probablement les trois philosophies du bonheur qui m'ont le plus inspiré. Heureusement, il existe, là encore, des vulgarisateurs. C'est le cas de Mark Manson et Ryan Holiday qui ont été mes deux piliers philosophiques principaux.
Enfin, dans un genre inclassable, je me suis reposé sur les travaux du docteur en psychologie Brad Blanton. C'est le livre le plus vieux puisqu'il date de 1994. Il m'a permis de rédiger tout un principe qui n'était pas prévu à l'origine : pratiquer une honnêteté radicale.
In fine, mon livre est avant tout un mélange de six livres phares.
The subtle art of not giving a fuck - Mark Manson
The obstacle is the way - Ryan Holiday
Stumbling on Happiness - Dan Gilbert
Daring Greatly - Brené Brown
The hacking of the american mind - Robert Lustig
Radical Honesty - Brad Blanton
Je pense qu'en mélangeant ces six livres, on obtient quasiment le mien. Je dirais qu'ils structurent 85% de mon propos.
Mais, il ne suffit pas de connaître les ingrédients pour comprendre le plat. Les crêpes et les beignets ont la même liste d'ingrédients. Pourtant ce sont deux créations différentes, avec deux recettes différentes.
Quelle a été ma recette ?
Premier principe : je comprends que la mort est ma boussole
Inspiration principale : The subtle art of not giving a fuck - Mark Manson
Tout a commencé par là. Le dernier chapitre de The subtle art of not giving a fuck est sur la mort. Je l'ai trouvé brillant. J'en ai écrit un article. C'était la première fois que j'écrivais sur des sujets philosophiques. Jusqu'ici je n'écrivais que sur le recrutement, l'emploi... des sujets techniques.
Les retours ont été incroyables. L'écrire a été génial. J'ai su que j'avais trouvé un chemin à explorer. J'en ai écrit un deuxième dans la foulée, puis un troisième, qui sont devenus le deuxième principe de ce livre.
[1] La citation d'ouverture me tient vraiment à coeur. C'est un cri désespéré, déchirant.
[2] La suivante, qui est en fait la suite permet d'enfoncer le clou.
Ces deux citations nous permettent de nous sortir de notre léthargie. Car, le problème du sujet, c'est que notre cerveau cherche par tous les moyens à l'oublier. Elles sont issues d'un livre incroyable : The Top Five Regrets of the Dying - Bronnie Ware
Ce livre raconte exactement ce que son nom indique. Il est un peu longuet et le premier tiers suffit. Il n'en demeure pas moins une claque. Une sorte de guide de ce qu'il ne faut pas faire.
[3] Cette citation de Steve Jobs au fameux discours de Stanford est vue et revue. J'ai failli l'enlever. Mais je ne peux pas la renier. La première fois que je l'ai entendue j'ai trouvé ça stupide. Puis un jour j'ai compris et ça m'a marqué, profondément.
[4] J'imagine que beaucoup de personnes ont dit que tous les humains naissent mais que peu d'entre eux vivent. Mais j'ai décidé de l'intégrer à mon livre en la voyant inscrite sur le sol de la rue Montorgueil, qui est ma rue parisienne préférée. Elle était dans une version légèrement différente : "La plupart des gens meurent à 25 ans et ne sont pas enterrés avant d'avoir 75 ans". Apparemment une version de Benjamin Franklin.
[5] Enfin la première citation du livre qui a principalement inspiré ce principe. Je l'aime beaucoup car elle permet de se rappeler que la perspective change tout. Au point de nous égarer. Se rappeler qu'on va mourir nous évite de nous prendre la tête sur des futilités.
[6], [7] Les deux sont une variante du même message, la même image : le hamster qui court dans sa roue. Le mythe de Sisyphe. Sauf qu'ici on est dans le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry.
[8] Je ne me rappelle plus d'où j'ai trouvé cette image : "Il vaut mieux travailler à avoir une belle oraison funèbre plutôt qu'un beau CV". Je me rappelle que je regardais une conférence TED et qu'elle m'ennuyait. Puis, d'un coup, cette phrase a claqué et je me suis dit que j'avais bien fait de persévérer dans l'écoute.
[9] Encore The subtle art of not giving a fuck. Il rappelle la fuite de notre cerveau face à l'idée de la mort. Le rappel est crucial puisque, par définition, le cerveau fuit devant.
[10] Cette phrase est devenue bateau, on la voit partout. Mais je crois qu'elle a été popularisée par les recruteurs de chez Facebook qui posaient la question. Pour ma part, je l'ai découverte en écoutant le podcast Nouvelle École d'Antonin Archer. Je me suis permis de l'améliorer. La bonne question ce n'est pas de savoir ce que l'on ferait si on avait pas peur. La bonne question est de savoir ce que l'on ferait si on avait peur de rien sauf la mort. La précision est importante, surtout dans ce chapitre.
[11] Cet exercice vient d'une conférence TED : How to know your life purpose in 5 minutes. Le titre est explicite : ça parle uniquement de ça. Les 5 questions en version originale : who are you ? What do you do ? Who yo do it for ? What do they want or need ? How do people change as a result of what you give them ?
[12] Encore et toujours The subtle art of not giving a fuck. J'aime beaucoup cette intuition qui est que le bonheur vient dans le fait de contribuer à la société. On le verra plus tard dans sa version scientifique.
[13] J'ai un rapport particulier avec cette citation car je l'ai vécue en personne. Oussama Ammar, à ce moment, s'adresse à moi. Je lui ai posé la question. J'avais besoin de comprendre pourquoi on disait qu'il faut vivre chaque jour comme le dernier. Je n'étais pas d'accord. Sa précision est magistrale. Grâce à cette réponse j'ai enfin compris le concept : il faut vivre chaque jour comme étant le dernier tout en faisant comme si on allait vivre longtemps.
La conférence est disponible sur Youtube, sous le titre : Entrepreneurs & Work-Life (No) balance - by Oussama Ammar
[14] "L'essentiel n'est donc pas de savoir si on joue bien au jeu. L'essentiel est de choisir le jeu auquel vous voulez jouer". Où est-ce que j'ai été pêcher ça ? Aucune idée ! Mais ça me fait penser à du Orelsan dans Notes pour trop tard : "La plupart des conseils d'adultes sont des clichés de merde, parce qu'ils ont pas compris le jeu mais ils suivent les règles"
Deuxième principe : je fais des choix difficiles pour simplifier ma vie
Inspiration principale : Oussama Ammar
Ce principe est la fusion de deux principes du premier jet. Au début j'avais fait un principe sur le choix et un principe sur la radicalité. J'ai décidé de tout fusionner dans un grand principe sur la volonté.
Il s'agit d'un des principes les plus originaux. Au sens où malgré les inspirations, j'ai apporté beaucoup de mon vécu, de mes discussions. Comme le précédent, on est encore dans le cadre de la philosophie.
[1] On ouvre avec une de mes citations préférées : easy choices, hard life. Hard choices, easy life. J'aurais pu me dispenser d'écrire le chapitre tellement tout y est dit. Je l'ai trouvée dans un livre incroyable de Tim Ferris qui s'appelleTribe of Mentors.
[2] Enfin Orelsan cité à proprement parler. Toujours Notes pour trop tard. Je la trouve tellement puissante... Pareil, tout est dit sur la volonté. Ça ne dit pas que tout est possible. Je déteste ce genre de propos. Ça dit que tout ce qui est possible est possible.
[3] Toute cette réflexion sur le mot "comment" est en fait le résumé du sous-chapitre "there is no how" de The subtle art of not giving a fuck. J'aime beaucoup la référence à Yoda : "Do, or do not : there is no how".
[4] Je ne sais plus où j'ai trouvé ce cadeau. Dans un article Médium je crois. Un article lambda. Mais il y avait cette pépite : “Fais la liste des 20 choses que tu veux faire dans ta vie. Puis raye les 15 dernières car elles t’empêcheront de bien faire les 5 premières.”
Pareil, on pourrait résumer tout le chapitre uniquement avec cette citation.
[5] Cette méthode consistant à diviser la vie en 6 domaines et à se concentrer sur 2 vient encore de la conférence d'Oussama Ammar que j'ai vécue en directe. J'ai même été lui demander où il l'avait trouvée. Il ne s'en souvenait plus.
Mais il l'explique bien. À retrouver sur Youtube : Entrepreneurs & Work-Life (No) balance - by Oussama Ammar
[6] Encore une citation qui aurait pu tout résumer : il s'agit d'apprendre à dire non. Bien davantage qu'une question de motivation. La volonté vient avant tout d'une capacité d'abandon. Bien plus que d'un muscle de la volonté.
Steve Jobs - 1997 Worldwide Developers Conference
[7] “Le bonheur est dans la résolution des problèmes, et non pas dans l’absence de problème”. En vrai, on s'avance un peu : ça devrait plutôt être dans le chapitre sur le bonheur ou dans celui sur la souffrance. On est encore et toujours dans :
The subtle art of not giving a fuck - Mark Manson
[8] Je ne me serais jamais rappelé de la provenance sans Google. Rien de spécial à dire si ce n'est que la procrastination est souvent dépeinte en ennemie alors qu'elle est un signal très intéressant.
[9] La vie c'est pas les échecs, la vie c'est le poker. La métaphore est brillante. Je l'ai découverte dans un livre sur la prise de décision écrit par... une joueuse de poker. Je trouve que c'est une des meilleures images pour comprendre le problème de raisonner en planification. D'ailleurs on est encore en avance : c'est le propos des principes sur le présent et le futur.
Thinking in Bets - Annie Duke
[10] Ce sont des extraits de discussion que j'ai eu avec deux amies des heures durant dans leur appartement. J'en profite pour leur rendre un petit hommage et merci de m'avoir aidé à affuter mes idées.
[11] "J’ai mis la moitié d’ma vie pour savoir c’que j’veux". Encore Orelsan, dans San. J'aime bien la formulation qui permet d'insister sur le fait qu'il est difficile de trouver ce que l'on veut. Bien plus difficile à faire qu'à expliquer dans un livre.
Troisième principe : je maîtrise ma perception pour qu'elle colle le mieux possible à la réalité
Inspiration principale : The obstacle is the way - Ryan Holiday
Inspiration secondaire : Les quatre accords toltèques - Miguel Ruiz
Dans la première version, ce principe arrivait au milieu du livre. Mais comment peut-on de discuter du reste si on n'a pas d'abord réglé la question de la perception ?
Ici on est encore dans la partie philosophique du livre et on va aller puiser directement dans le stoïcisme. Principalement grâce au livre de Ryan Holiday.
[1] "Savez vous qu’on voit ce que l’on croit non pas l’inverse ?"
Pouvait-on faire meilleure entrée en matière que ce vers de Keny Arkana dans Cynisme vous a tué ?
[2] "Le monde a l'air bien sombre quand on a les yeux fermés". Je ne me rappelle plus d'où je l'ai trouvée, je crois qu'elle était dans le livre de Ryan Holiday. Mais peu importe. Je trouve que l'image est parlante, puissante.
[3]Le conte taoïste du paysan et de son fils est vieux comme le taoïsme. Mais je l'ai découvert dans The obstacle is the way de Ryan Holiday.
[4], [5], [6] Encore et toujours The obstacle is the way de Ryan Holiday. Avec toujours cette obsession de purifier sa perception.
[7] Cette citation résume bien tout le propos du troisième accord toltèque : ne faites pas de suppositions. Elle vient du livre qui a popularisé ce principe d'accords : Les quatre accords toltèques de Miguel Ruiz. C'est un livre court et percutant, même si le style est un peu mystique. À noter : le "accord" ici veut dire "contrat avec soi-même". Je n'avais pas compris avant de lire le livre et je trouve que ça peut rebuter quand on n'a pas compris. Moi en tout cas, je refusais de lire ce livre à cause du titre.
[8] Je ne pouvais pas faire l'impasse sur mon film préféré : Le Roi Lion. Même si, devenu adulte, j'en rejette toute la morale capitaliste et réactionnaire.
[9], [10], [11] On approfondit le troisième accord toltèque. Les interprétations nous induisent trop souvent en erreur. Comment se discipliner pour s'en tenir le plus possible aux faits ? On est donc toujours dans Les quatre accords toltèques de Miguel Ruiz.
[12] Cette idée de la banalité du mal m'a été transmise par mon professeur de philosophie. Je n'ai jamais lu Hannah Arendt. Au point que je pensais que son livre s'appelait "la banalité du mal". Je découvre qu'il s'appelle en fait :Eichmann à Jérusalem : Rapport sur la banalité du mal.
[13], [14], [15], [16], [17] Si j'avais pu insérer une vidéo dans ce livre, je l'aurais fait. J'ai paraphrasé une vidéo sur Youtube qui s'appelle Horizon | La France a peur: le syndrome du grand méchant monde. Tout y est dit. Vraiment. J'ai déjà suffisamment paraphrasé, il est temps d'aller voir par vous-même.
[18] Cette citation placide de Patrick Le Lay est devenu un classique de la littérature sur les médias. Mais elle n'en demeure pas moins éclairante, confondante. Sinon on avait la version plus simple d'Orelsan "n'oublie que tout le monde veut te vendre des trucs, que la télé sert qu'à vendre des pubs, que y'a des gars qui font de grandes études où ils apprennent comment prendre tes thunes".
[19] On est toujours dans la vidéo sur le syndrome du grand méchant monde. J'aime bien ce test car il me rappelle le test de Socrate.
Un jour, quelqu'un vint voir Socrate et lui dit :
- Ecoute Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit.
- Arrête ! Interrompit l'homme sage. As tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?
- Trois tamis ? dit l'autre, empli d'étonnement.
- Oui, mon bon ami : trois tamis. Examinons si ce que tu a as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est de celui de la Vérité. As tu contrôlé si ce que tu as à me dire est vrai ?
- Non; je l'ai entendu raconter, et ...
- Bien, bien. Mais assurément, tu l'as fait passer à travers le deuxième tamis. C'est celui de la Bonté. Ce que tu veux me dire, si ce n'est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose de bon ?
Hésitant, l'autre répondit : non, ce n'est pas quelque chose de bon, au contraire ...
- Hum, dit le Sage, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s'il est utile de me raconter ce que tu as à me dire ...
- Utile ? Pas précisément.
- Eh bien, dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l'oublier ...
[20] Toute cette partie est, encore une fois, un résumé d'un chapitre de The subtle art of not giving a fuck. Le chapitre 3 : You are not special. Je l'ai trouvé renversant dans sa manière de démontrer que le syndrome de l'imposteur est un narcissisme, même si c'est un narcissisme négatif.
[21] Voici une des rares choses dont je peux dire qu'elles viennent entièrement de moi. J'ai inventé le principe de symétrie quand j'avais 14 ans alors qu'une amie m'a révélé qu'elle avait été attiré par moi. Il se trouve que moi aussi j'avais été attiré par elle mais que je n'avais jamais osé lui dire. C'est à ce moment que je me suis dit que c'était important de partir d'un point de symétrie quand on explore les pensées d'autrui, sinon on rate des choses.
[22], [23], [24], [25] On est toujours dans ce résumé de You Are Not Special dans The subtle art of not giving a fuck.
[26], [27] Nous voici de retour dans The obstacle is the way de Ryan Holiday
[28] "Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux...et la sagesse pour distinguer les deux."
On peut trouver cette citation un peu partout. Je l'ai trouvée, bien entendu dans... The obstacle is the way de Ryan Holiday. Je crois que l'original est de Marc Aurèle qui est un empereur romain qui a pour particularité d'avoir écrit une sorte de journal qui est devenue une oeuvre majeure pour le stoïcisme. On m'en dit toujours le plus grand bien ... mais je n'arrive pas à le lire. Le style me bloque.
[29] "Pouvez-vous combattre la panique pour vous concentrer uniquement sur ce que vous pouvez changer ?"
Cette phrase synthétise le principe phare du stoïcisme. Là encore on est dans The obstacle is the way de Ryan Holiday
[30],[31] Et hop ! On bascule à nouveau dans The subtle art of not giving a fuck. La perspective est davantage empruntée au bouddhisme qu'au stoïcisme.
Quatrième principe : je découvre qui je suis
Inspiration principale : Wait But Why - Tim Urban
C'est le principe que j'aurais aimé le plus développer. Je sens qu'il manque quelque chose. Car, justement, j'ai peu lu sur le sujet. Mon inspiration principale vient d'un blog. Génial, certes, mais toujours moins approfondi qu'un livre entier sur le sujet.
Ce n'est pas un hasard si j'ai un autre livre en tête : En couple avec moi-même. Je n'ai pas fini d'explorer ce chemin, j'en suis encore au début de ma réflexion.
Ce principe manque encore d'appuis philosophiques et scientifiques.
[1] On ouvre encore avec le livre The Top Five Regrets of the Dying de Bronnie Ware. Car, c'est le regret numéro un.
[2] Selon le chapitre d'introduction de l'ouvrage Les quatre accords toltèques de Miguel Ruiz, nous avons peur d'être nous-même. C'est cette peur que l'on va explorer tout au long de ce principe.
[3] "À force de vouloir être comme tout le monde, peu sont quelqu’un en fin de compte. On devient ce qu’on nous montre au lieu d’être ce qu’on est. Pourtant ce mode de vie, fait mal mais on s’laisse cogner". Serait-ce la première fois que je cite Keny Arkana ? Pourtant c'est vraiment une artiste qui a structuré ma pensée, très jeune. J'ai découvert son album à 18 ans, par hasard dans une Fnac. Ce vers vient de la chanson Entre les lignes : clouée au sol.
[4] "Si je ne me définis pas moi-même, pour moi-même, je finirai engloutie dans le rêve de quelqu'un d'autre". On dirait un truc que j'ai trouvé sur Instagram. Mais je crois me rappeler que c'était plutôt une auteure féministe, noire. Impossible de remettre la main dessus.
[5]"Ce qu’ils appellent être adulte c’est commettre l’adultère : tromper l’enfant qui est en toi pour devenir ce qu’on t’a dit d’être."
En fait, j'ai dit une bêtise : j'ai déjà cité Keny Arkana. C'était même l'introduction du troisième principe. Mais on passe à un niveau supérieur puisqu'il s'agit de ma citation préférée, toutes oeuvres confondues, tous artistes confondus.
[6] Première citation de mon inspiration principale. Extraite d'un article qui s'appelle "Taming the Mammoth". Le mammouth est ici une représentation de la sensation de honte en nous. Il explique donc comment le dompter et ignorer ce que les autres pensent de nous. Ou plutôt ce qu'on pense qu'ils pensent de nous.
[7]"J’ai rien à perdre. On ne meurt pas d’humiliation on ne meurt de rien à part de la mort."
Tout est dit par Marion Seclin dans l'épisode Rien à perdre de Nouvelle Ecole. Après avoir vécu un épisode de cyber-harcèlement massif, elle vient témoigner. Notamment de ce moment où elle a basculé. C'était soit ça, soit le suicide.
[8] Cet exemple du loto est tiré d'une conférence de Dan Gilbert : Why we make bad decisions
[9] "En voulant plaire à tout le monde on finit par se déplaire à soi-même."
Alors là ... y'a des citations dont j'ai oublié la provenance ... mais celle-ci je me demande même comment j'ai pu tomber dessus. Apparemment ce serait de Mireille Bertrand Lhérisson. J'ai l'impression de voir ce nom pour la première fois.
[10] En version originale "You can be a juicy ripe peach and there'll still be someone who doesn't like peaches".
Je l'ai trouvée dans Tribe of Mentors de Tim Ferris. C'est l'artiste Dita Von Teese qui la partage. Je trouve qu'elle marche bien mieux que "on ne peut pas plaire à tout le monde". Elle est plus graphique, plus percutante, plus claire.
[11] J’aurais préféré pouvoir lancer directement l’extrait de la vidéo d’Usul qui s’appelle Le salaire à vie (Bernard Friot). Elle décrit bien comment on se fait tordre le bras par le marché du travail.
[12] "Veille sur ton coeur, il peut vite glacer de froid. Il faut garder sa vigilance pour ne pas s'éloigner de soi."
Il m’aura fallu du temps pour mais on bombarde enfin du Keny Arkana ! Cette fois ci c’est dans : Les chemins du retour
[13] On s’avance un peu, on retrouvera cette citation de Susan David dans le principe qui traite du bonheur.
[14], [15], [16] Nous voici encore dans l’article Taming the Mammoth de Tim Urban. Deux citations, une paraphrase.
[17] Nous voici de retour dans cette conférence que j’ai vécue en direct. Elle m’a vraiment laissé une marque profonde. D’autant plus que je n’ai pas d’enfant donc c’est dur pour moi de contredire cet argument habituel.
Entrepreneurs & Work-Life (No) balance - by Oussama Ammar
[18] "Si le non est pas clair c'est que l'identité est pas claire. Si demain je te demande de te jeter d'un pont tu ne le ferais pas"
Je pense que ça vient d'un épisode du podcast Nouvelle École, mais impossible de remettre la main dessus.
[19] Encore une conférence d'Oussama Ammar, mais pas la même. Je ne sais plus laquelle. J'ai retenu à vie cette leçon : la tactique consiste à faire ce qu'on peut avec les cartes qu'on a. Non pas à fantasmer ce qu'on aurait pu faire. Ça rejoint les idées du stoïcisme.
[20] Citation vu et revue d'Arthur Schopenhauer dans L'art d'avoir toujours raison.
[21] Là encore, je ne sais plus d'où ça vient. Je crois que c'est Elon Musk dans un autre article de Tim Urban.
[22], [23] On aura le temps de revoir Brené Brown, allègrement. Ici les extraits sont de sa conférence TED : The power of vulnerability
[24] Think Different est une publicité créée par Apple en 1997 et qui vaut le coup d'être regardée au moins une fois dans sa vie.
Cinquième principe : je deviens radicalement honnête
Inspiration principale : Radical Honesty - Brad Blanton
Je suis particulièrement fier de la présence de ce chapitre. Car, à l'origine, il n'existait tout simplement pas. Mais je sentais qu'il manquait quelque chose à l'ensemble. J'ai alors décidé de lire le lire Radical Honesty que ma soeur m'enjoignait à lire depuis plusieurs années.
J'ai été un peu déçu : une petite moitié du livre est géniale, l'autre est soporifique. Mais c'est déjà beaucoup d'avoir une moitié géniale. J'ai donc décidé de la résumer et d'en faire un principe.
De tous les principes, c'est celui qui est le moins original, dans le sens où j'ai vraiment paraphrasé une seule oeuvre.
[1] "Le mensonge est un soulagement qui finit par nous désunir"
Ipséité - Damso
De manière assez surprenante, Damso synthétise assez bien le livre. L'idée que le mensonge est toujours un soulagement mais qu'en même temps il nous éloigne. La vérité est un suicide mais le mensonge une prison dorée.
[2] "Tout ce qui est fait pour nous mais sans nous est fait contre nous(…)Car, si la vérité blesse, sache que le mensonge tue." Pharaons et Fantômes - Youssoupha
Youssoupha cite lui-même. Un jour j'ai cité la première partie en disant que c'était Youssoupha et on m'a ri au nez en disant que c'était Mandela. Mais Mandela lui-même dit que ce n'est pas de lui.
[3],[4] Peur de l'échec - Orelsan
J'aime beaucoup ce texte, qui aurait pu figurer dans le principe précédent : comment être serein quand on porte un masque social ?
[5] How to pick your life partner, part 2 - Tim Urban
Cet article est génial. Je recommande vivement la lecture. Ça donne les fondamentaux pour créer un couple. Même si ici je l'ai utilisé à d'autres fins.
[6] Encore les Les quatre accords toltèques de Miguel Ruiz. Je crois même qu'on a déjà utilisé cette citation.
Je me rends compte que je n'ai paradoxalement quasiment jamais cité le livre. Tout le chapitre est une grande paraphrase.
Sixième principe : je fais de la peur mon alliée
Inspiration principale : aucune
Ce principe est le plus court de tous. C'est aussi un des moins inspirés. J'ai mélangé quelques sources pour m'appuyer mais, contrairement aux autres, il n'y a pas vraiment une ou deux sources principales. On est vraiment sur un mélange très divers.
[1] "Le courage ce n'est pas l'absence de peur. Le courage c'est faire malgré la peur."
On trouve cette citation sous plusieurs formes un peu partout. Je ne sais pas où je l'ai trouvée mais c'était probablement dans : The 5 seconds rules de Mel Robbins. Ce livre aurait mérité que je m'en inspire davantage : il propose une méthode pour reprendre du courage. Mais j'ai dû faire des choix pour garder une taille de livre raisonnable.
[2] Pourquoi nous avons peur de devenir SDF - Isabelle Taubes (article web)
[3] J'ai longtemps cru que la source était, logiquement :
5 Dangerous Things You Should Let Your Children Do de Gever Tulley à TEDxMidwest. Mais je me rends compte que non. Du coup, je ne sais plus d'où ça vient. C'est embarrassant car c'est une des citations que je reprends le plus souvent dans le livre.
[4] "Ceux qui n'ont pas peur du vide ne tombent pas. Car la peur attire tout à elle, magnétique."
Tout tourne autour du soleil - Keny Arkana
J'adore cette citation, elle marque toujours les esprits quand je la partage.
[5] "Quand tout ce que vous avez c'est un marteau, tout ressemble à un clou"
C'est un proverbe dont on ne connaît pas l'auteur mais moi je l'ai découvert en premier dans un cours de Dan Ariely.
[6] "Ils essaient tous d'éviter la pluie, mais c'est dans des maisons en feu qu'ils s'abritent"
J'ai modifié la phrase pour éviter de gêner les personnes qui ne sont pas à l'aise avec le langage du rap. Mais la citation orginale est :
"Tous ces négros veulent éviter la pluie mais c'est dans des maisons en feu qu'ils s'abritent"
Afrikan History X - Dosseh
[7] "On souffre plus souvent en imagination qu'en réalité"
Sénèque, cité par Tim Ferris dans sa conférence sur la peur (voir ci-dessous)
[8] Le premeditatio malorum est résumé par Tim Ferris dans une conférence qui s'appelle : Why you should define your fears instead of your goals
Septième principe : la vie est un escalier mais je ne vis que sur une seule marche à la fois
Inspiration principale (première moitié): Tim Urban dans son article
Life is a Picture, But You Live in a Pixel.
Inspiration principale (deuxième moitié) : Dan Gilbert dans son livre Stumbling on Happiness
Ici, tout l'honneur revient à Tim Urban. C'est encore un de ses articles sur le blog Wait But Why qui a donné le tempo de ce principe. Notamment avec son image : la vie est une image mais vous vivez sur un pixel à la fois.
J'ai décidé de changer la métaphore car tout le monde n'est pas à l'aise avec l'informatique. Tout le monde voit immédiatement ce qu'est une marche. Alors qu'un pixel ...
Ne serait-ce que par souci d'intemporalité : je ne sais pas combien de temps encore demeurera la technologie du pixel. Alors que même Jules César aurait compris de quoi je parle quand je parle d'une marche.
[1] On rentre en matière avec le classique de Starmania.
[2] Je crois qu'on peut résumer tout ce chapitre à ce principe : une bonne vie c'est plein de bonnes journées. Je l'ai découvert grâce à Antonin Archer dans Nouvelle École qui n'arrêtait pas de la répéter. Je lui ai demandé d'où il la tenait. Il m'a répondu "dans Tribe of Mentors, je crois". J'ai alors acheté ce livre uniquement pour retrouver la citation. Finalement j'ai eu bien plus.
Mr. Money Mustache dans Tribe of Mentors de Tim Ferris
[3] Ici on a un extrait in extenso de l'article :
Life is a Picture, But You Live in a Pixel - Tim Urban
[4] J'aime beaucoup ce résultat de la recherche : si jamais on s'évade mentalement, on est moins heureux. C'est surprenant. Je tiens cet extrait de la conférence TED :
Want to be happier? Stay in the moment - Matt Killingsworth
[5] "Si tu es déprimé, tu vis dans le passé. Si tu es anxieux, tu vis dans le futur. Si tu es en paix, tu vis dans l'instant présent."
Lao-Tseu, mais je ne l'ai pas lu. Je ne sais pas où j'ai vu la citation. Probablement dans Tribe of Mentors ou Stumblingon Happinness
[6] Keny Arkana - J'viens de l'incendie. En vrai, j'aurais voulu citer Booba mais c'était trop vulgaire : "J'ai vu le passé kidnapper l'avenir, le présent **** *** *****"
[7],[8],[9] L'incroyable Dan Gilbert, dans sa conférence TED : The psychology of your future self. Où il décrit comment on croit qu'on est toujours une version finie de soi-même, à tout instant.
[10],[11],[12],[13],[14],[15] Merci à Brené Brown et son livre : Daring Greatly qui nous invite à savourer le présent. Mais ce n'est qu'une mise en bouche: Brené Brown reviendra dans les principes suivants.
[16], [17],[18],[19],[20],[21] Encore un gros impact de Dan Giblert via une autre conférence : The surprising science of happiness où il présente des résultats de recherche étonnant. Ils sont d'ailleurs présentés plus en détail dans son livre génial : Stumbling on Happiness.
[22] Aucun souvenir d'où j'ai trouvé ça. Probablement Dan Gilbert encore.
[23] Peut-être Brené Brown ?
[24] Pareil, je ne sais plus. Je devais être dans une phase où j'ai oublié de recopier le sources, puisque c'est la troisième d'affilée.
[25],[26] Stumbling on Happiness - Dan Gilbert
Huitième principe : j'accepte mon incapacité à prévoir le futur
Inspiration principale : Stumbling on Happiness - Dan Gilbert
Ce principe est la suite logique du précédent. Il doit énormément aux travaux de Dan Gilbert qui m'ont permis d'étayer scientifiquement le propos.
[1] Je ne sais pas comment j'ai pu tomber sur cette citation. Probablement dans le livre de Dan Gilbert. En tout cas elle vient d'Alan Watts dans son livre : The Book: On the Taboo Against Knowing Who You Are. Ça a l'air excellent, je l'ai commandé dans la foulée.
[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11] Quand je disais que ce chapitre devait énormément à Dan Gilbert et, encore une fois, son livre Stumbling on Happiness
[12] Je crois que j'ai inventé cette phrase...
[13],[14],[15] The Drunkard's Walk - Leonard Mlodinow
Ce livre parle du hasard et de notre incapacité à l'appréhender. Dans la même lignée et en plus complet et percutant (mais je ne l'avais pas encore lu au moment d'écrire) nous avons Fooled by Randomness de Nassim Taleb.
[16] Stumbling on Happiness - Dan Gilbert
[17], [18] Je suis presque sûr que les deux viennent de la même conférence. Mais je suis toujours autant incapable de retrouver dans quelle conférence j'ai vu ce classement des peurs des parents américains. Je sais que ça parlait de biais de disponibilité et qu'ensuite il y avait tout un passage pour expliquer que si on montrait à la télévision chaque perdant du loto pendant 30 secondes, on en aurait pour des années avant de voir un gagnant. Si ça parle à quelqu'un, qu'il me le dise.
[19] "Nous souffrons plus souvent en imagination que dans la vie réelle"
On l'a déjà vue : Sénèque
[20] Ce phénomène est incroyable. Il contredit frontalement la fameuse phrase de Walt Disney : si tu peux le rêver, tu peux le faire. En fait c'est l'inverse : rêver nous enlève d'une partie de notre volonté. Encore une fois merci à Dan Gilbert dans Stumbling on Happiness
[21] "La meilleure manière de manger un éléphant est de le faire bouchée par bouchée."
C'est un proverbe connu que j'ai découvert dans une conférence d'Oussama Ammar sur ce qu'il appelait le Hacker Mindset.
Neuvième principe : je différencie plaisir et bonheur
Inspiration principale : The hacking of the american mind - Robert Lustig
Encore un principe qui n'existait pas dans la toute première version. Ou plutôt qui était plus bateau. C'était juste "le bonheur" en général. Mais en faisant mes recherches je suis tombé sur ce concept crucial.
J'ai pris une claque. D'autant que c'était presque un hasard : j'ai dû tomber dessus sur un mur Facebook. Il y avait une vidéo virale de 3 minutes qui résumait sa théorie.
En résumé : le plaisir et le bonheur sont deux choses très différentes. Presque opposées.
[1] Je n'ai pas pu m'empêcher de commencer par démonter la loi de l'Attraction qui fait énormément de dégâts parmi les fans de développement personnel. Ce n'était pas le sujet donc j'ai fait court. Mais une critique plus complète de la Loi de l'Attraction a été faite par Mark Manson
The Staggering bullshit of "the secret" - https://markmanson.net/the-secret
[2] Justement, l'histoire de Jim Carrey a beaucoup popularisé cette idée de loi de l'Attraction. Mais on oublie de rajouter que Jim Carrey admet lui-même être malheureux.
Interview de Jim Carrey : "There is no me"
[3] Première mention du travail de Robert Lustig avec notamment les 7 principales différences entre plaisir et bonheur. Elles sont, bien sûr, dans le livre. Mais je les ai découvertes via une vidéo sur Facebook, elle-même extraite de :
The Hacking of the American Mind with Dr. Robert Lustig (disponible sur Youtube)
[4] Stumbling on Happiness - Dan Gilbert
L'idée est à la fois terrifiante et enthousiasmante : nous avons un niveau de bonheur de référence qui ne dépend pas des événements extérieurs.
Alors que beaucoup définissent le bonheur de manière très froide et mécanique : la différence entre les attentes et ce qu'on obtient. Ça semble faux.
[5] Je n'ai pas choisi cette répartition au hasard. J'ai assisté à une conférence sur le bonheur, qui résumait un livre.
La fabrique à kifs - Audrey Akoun, Isabelle Pailleau, Florence Servan-Schreiber
C'était une expérience particulièrement rafraîchissante puisque les auteures du livre étaient aussi les actrices de la pièce.
[6] Cette idée que l'argent génère du bonheur jusqu'à une certaine somme et très courante. Mais ce chiffre précis me vient de Dan Gilbert (encore lui) dans une conférence.
Happiness: What Your Mother Didn't Tell You
[7] Les sept critères qui rendent malheureux au travail sont directement issus du livre de Robert Lustig, qui lui-même cite d'autres chercheurs.
[8] J'ai vraiment adoré ce livre sur la chance. Je me rends compte que je l'ai disséminé un peu partout comme une épice.
The Luck factor - Dr Wiseman
[9] Je trouvais important de démystifier la méditation. Je cherchais à le faire moi-même, quand je suis tombé sur ce passage, toujours dans :
The hacking of the american mind - Robert Lustig
[10] En ce qui concerne les effets de la méditation, j'ai lu pas mal de documentation, en plus des travaux de Dan Gilbert et Robert Lustig. Voici quelques éléments :
Une méta-analyse de 596 études sur la méditation qui conclut que l'effet est incontestable mais que c'est le même que le Yoga ou le Qiojong. Encore une fois : rien de magique ou d'inatteignable.
The 4 Things You Need to Know About Meditation - Happier Human https://www.happierhuman.com/the-effects-of-meditation/
Un résumé des choses dont la science a démontré l'impact sur le bonheur. On y trouve la méditation mais aussi : la gratitude, l'expertise dans ce qu'on fait, passer du temps avec ses amis, l'argent, donner, savourer le moment présent, se donner à fond dans une tâche, être optimiste, dormir, faire de l'exercice, manger correctement, penser fréquence plutôt qu'intensité...et ils finissent avec un point sur les 5 regrets des personnes sur leur lit de mort. Qu'on a vu au tout début.
[11] Le modèle des 4C est la conclusion du livre de Robert Lustig. Il permet d'avoir un guide à suivre au quotidien pour améliorer son niveau de bonheur.
The hacking of the american mind - Robert Lustig
[12] On a déjà vu cette citation de The subtle art of not giving a fuck de Mark Manson
[13] Même si elle n'a pas les mêmes mots, elle décrit dans cette conférence TED la même distinction plaisir versus bonheur. Avec des piliers qui ressemblent beaucoup à deux des pilliers du modèle de Lustig.
There's more to life than being happy - Emily Esfahani Smith T
[14] On a déjà vu cette citation de Tribe of Mentors de Tim Ferris. Mais elle était en version française.
[15] Grâce à Ryan Holiday, j'ai découvert Sénèque et notamment : Lettres à Lucilius qui m'a bluffé. L'ouvrage a 2000 ans et il est toujours incroyablement moderne.
[16] Je crois que je n'ai jamais lu un scientifique expliquer que le multitâche pouvait être bénéfique. Mais là, Robert Lustig le lie carrément à la dépression.
The hacking of the american mind
[17] Encore Brené Brown ! Mais, pour une fois, ni dans son livre phare (Daring Greatly) ni dans sa conférence TED phare (The power of vulnerability). Je l'ai vue dans une mini interview. Et je découvre à l'instant que le concept est développé dans un autres de ses livres, que je viens, du même coup, d'acheter.
Rising Strong - Brené Brown
Dixième principe : je comprends que la souffrance est utile.
Inspiration principale : Daring Greatly - Brené Brown
Inspiration secondaire : The gift and power of emotional courage - Susan David
Ce chapitre me tient particulièrement à coeur. J'ai toujours aimé la souffrance psychologique. Car, j'ai la chance d'avoir un niveau de bonheur de référence assez haut et de savoir que c'est passager. Par conséquent, je peux le vivre comme une expérience de vie. Une épice dans la vie.
Or, j'ai bien vu que beaucoup de gens fuyaient les émotions négatives. Je ne savais pas si c'était mieux. J'ai commencé à avoir des débuts d'arguments dans The subtle art of not giving a fuck. Mais ce n'est qu'en lisant Brené Brown que j'ai eu l'argumentation scientifique.
En poussant mes recherches, je suis tombé sur une docteure en psychologie : Susan David. Elle résumait ses travaux dans une conférence TED : The gift and power of emotional courage.
En l'écoutant, tout s'est imbriqué correctement. Ce chapitre s'est ensuite écrit tout seul.
[1] On commence justement avec Susan David. J'aime beaucoup cette idée de se rappeler que seules les personnes mortes ne ressentent rien. Ça ne peut donc pas être un objectif.
The gift and power of emotional courage - Susan David
[2] Toujours Susan David. On retrouve exactement cette idée dans le chapitre 2 de The subtle art of not giving a fuck : Happiness is a problem.
[3] J'aime beaucoup cette idée de se dire que les obstacles sont la vie. Non pas qu'ils font partie de la vie mais bien qu'ils sont la vie.
The obstacle is the way - Ryan Holiday
[4] Même idée que précédemment.
The subtle art of not giving a fuck - Mark Manson
[5],[6] Apologie de l'obstacle comme étant ce qui nous renforce. Une manière plus subtile et moins caricaturale de dire "ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts", proverbe que j'ai toujours détesté sous cette forme. Car j'ai envie de rajouter, comme Booba : "ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts...ou handicapés". La même idée est développée dans l'excellent livre Antifragile de Nassim Taleb
The obstacle is the way - Ryan Holiday
[7] Toujours Susan David dans sa dénonciation du positivisme
The gift and power of emotional courage - Susan David
[8] Pour une fois que je cite une musique qui n'est pas du rap.
Non non non - Camelia Jordana
[10] Le phénomène de l'amplification émotionnelle est redoutable. Je ne sais pas pourquoi, ça me fait penser à deux phénomènes qu'on a vu précédemment : le fait que rêver de quelque chose diminue la volonté de le faire et le fait que penser à autre chose que le présent nous rend malheureux sur le long terme, même si c'est une pensée positive.
The gift and power of emotional courage - Susan David
[11] Un des rares concepts que j'ai inventé sans influence. J'ai découvert ensuite que la psychologie avait largement étudié le phénomène et l'avait baptisé le biais du survivant. Avec une anecdote célèbre sur un aviateur et la seconde guerre mondiale.
[12] On a déjà vu ce système qui explique le niveau de bonheur de référence. Grâce à Dan Gilbert dans son livre et ses conférences.
[13] Ce phénomène est dingue. Il justifie le conseil qu'on entend souvent en développement personnel de "own your story". Y'a un vrai mécanisme psychologique derrière.
Stumbling on Happiness - Dan Gilbert
[14] Décidément, on aura beaucoup cité ce passage du livre de Bronnie Ware
[15] "Il vaut mieux avoir des remords que des regrets". C'est vrai parce que c'est faux.
Stumbling on Happiness - Dan Gilbert
[16] On aura aussi beaucoup cité cette conférence de Brené Brown !
[17],[18],[19],[20],[21],[22],[23],[24],[25],[26],[27] Oui, ça se voit que j'ai vraiment envie de vous faire découvrir ce livre de Brené Brown.
Daring Greatly
[28] The gift and power of emotional courage - Susan David
[29] Cette distinction des deux esprits est brillante, fondamentale. Elle permet de comprendre ce sur quoi nous avons le contrôle. Mark Manson a été la puiser dans le bouddhisme mais les adeptes du stoïcisme sauront également l'apprécier.
Your two minds - https://markmanson.net/your-two-minds
[30] J'ai découvert ce poème génial dans Tribe of mentors de Tim Ferris
[31] Toujours Tribe of mentors de Tim Ferris. Ce livre est, décidément, une mine d’or.
Onzième principe : je change mon rapport à l'action
Inspiration principale : moi-même
On arrive dans mes deux chapitres les plus originaux. J'ai évidemment des inspirations : on ne pense jamais ex nihilo. Mais on revient sur une partie ancrée davantage dans mon expérience que dans des recherches scientifiques ou la philosophie.
[1] Mon prof de philo citant Hegel. Je n'ai pas lu l'oeuvre originale mais cette simple phrase m'a marqué à vie : nous sommes nos actions. Nous ne sommes pas nos pensées.
[2] The obstacle is the way - Ryan Holiday
[3] Cette phrase est devenue un cliché sur Instagram. Mais je crois qu'elle vient de l'Antiquité. Peut-être même encore de Sénèque ? Oui, c'est bien ça. C'est Sénèque. Encore le stoïcisme.
[4] On croit généralement que l'inspiration entraîne la motivation et que la motivation entraîne l'action. Qu'il s'agit donc d'une chaîne. Or, il s'agit en réalité d'un cercle : on obtient de la motivation en agissant. La motivation n'est pas une force magique que l'on acquiert uniquement par la pensée.
The subtle art of not giving a fuck - Mark Manson
[5] J'ai découvert la citation dans Daring Greatly de Brené Brown. Elle-même cite Gretchen Rubin dans The Happier at home.
[6] Un des meilleurs livres que j'ai lu dans ma vie. Il se lit en moins d'une heure.
Steal like an artist - Austin Kleon
[7] Expérience racontée par Dan Ariely dans le livre Predictably irrational mais aussi dans la conférence TED : What makes us feel good about our work ?
[8] J'ai ici largement été inspiré par Oussama Ammar.
[9] Impossible de retrouver la citation originale. Je pense que c'était dans un podcast de Nouvelle École.
[10] Je suis fier d'avoir inventé ce concept quand j'avais la vingtaine. On ne parlait même pas encore de "zone de confort". Mais, il est bancal. Je ne sais pas pourquoi je n'arrive jamais à l'expliquer à l'oral...
[11] Ça paraît évident qu'on ne peut pas courir un marathon sans transpirer. Pourtant, c'est souvent ce qu'on demande. J'ai trouvé ça dans un ovni : le livre C'est à vous de jouer de Seth Godin. En version originale :
What to Do When it's Your Turn
[12] J'ai fait une conférence qui résumait les principes de ce livre. Quelqu'un du public est venu me voir après en me demandant si je connaissais la phrase "Là où il y a une volonté, il y a un chemin". Elle m'a dit que c'était de Churchill, mais apparemment cette phrase a été attribuée à plusieurs personnes : Churchill, Lénine, Einstein...
[13] À force, on finit par reconnaître le style de The obstacle is the way de Ryan Holiday
[14] Ce concept du coût irrécupérable (sunk cost) a été largement étudié par les économistes et les psychologues. Je l'ai découvert pour la première fois dans un cours en ligne de Dan Ariely.
[15] Non seulement j'ai beaucoup cité Keny Arkana mais en plus j'ai beaucoup cité la même chanson : Tout tourne autour du soleil
Douzième principe : j'apprends à tricher en permanence
Inspiration principale : moi-même
Dans le premier jet, ce principe était en avant-dernière position. Puis, ma relectrice personnelle (Mélissa Nasso) m'a fait remarquer que ce serait logique de finir par cette piste de lancement.
Je crois qu'elle avait raison. Encore une fois on touche à une partie de mon travail qui est très peu inspiré par autrui. Il faut donc le prendre avec des pincettes : je ne m'appuie sur aucune recherche scientifique dans ce chapitre.
[1] Colonel David Hackworth. Mais comme je ne lis pas de littérature de guerre, je l'ai en fait découvert dans Tribes of Mentors de Tim Ferris
[2] J'ai remplacé David Beckham par Zinedine Zidane pour que la citation parle davantage aux francophones. Elle vient d'un livre que j'adore et qui est, une fois n'est pas coutume, selon moi mieux titré en français : Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit, et sans armes.
Blueprint for Revolution: How to Use Rice Pudding, Lego Men, and Other Nonviolent Techniques to Galvanize Communities, Overthrow Dictators, or Simply Change the World - Srdja Popovic
[3] Ne serait-ce pas l'unique livre français que je cite ? Il est tellement connu dans la littérature business que je découvre à l'instant que c'est un livre français. J'avais commencé à écrire la référence en anglais quand le nom "Renée" m'a alerté.
Stratégie Océan Bleu - W. Chan Kim et Renée Mauborgne
[4] On peut retrouver le principe de Pareto partout. Mais je l'ai découvert en premier dans The 4-Hour Workweek de Tim Ferris. Livre qui a changé ma vie.
[5] Ça fait longtemps que je lutte contre ce biais du monde proportionnel. Mais je ne trouvais jamais la bonne métaphore. Celle de Nassim Talen dans Skin in the game est tout simplement parfaite. Tout le monde comprend que sauter dix fois d'un mètre ça n'est pas comme sauter une fois de dix mètres.
[6] Je déteste ce délire de l'échec qui apprend plus que le succès. Véhiculé notamment par la Californie (Hollywood et Silicon Valley). C'est tellement à côté de la plaque... J'ai été ravi de voir que je n'étais pas le seul à être exaspéré.
Jason Fried dans Tribe of Mentors - Tim Ferris
[7] J'ai été encore plus ravi de voir que non seulement je n'étais pas le seul, mais qu'on était au moins trois à rejeter cette idée de l'échec qui permet d'apprendre davantage.
Ben Silbermann dans Tribe of Mentors - Tim Ferris
[8] Ou comme le dit Oussama Ammar : "Exelsior". Cet état d'esprit consistant à se comparer à soi-même plutôt qu'aux autres.
Katrín Tanja Davíðsdóttir dans Tribe of Mentors - Tim Ferris
[9] Sur la passion, Mark Manson a écrit un article "passionnant" qui rejette l'obsession de trouver sa passion :
Screw finding your passion - https://markmanson.net/screw-finding-your-passion
Cf aussi Oussama Ammar dans la conférence : Changez votre rapport au travail !
[10] Encore un extrait de The Luck Factor de Richard Wiseman
[11] Brené Brown développe cette idée dans sa conférence TED The power of vulnerability mais aussi dans son livre Daring Greatly
[12] Nassim Taleb a écrit cet article The most intolerant wins qui m'a donné envie de lire le livre Skin in the game en entier.
[13] Cette astuce est simple mais incroyable. Encore un merci au livre Stumbling on Happiness de Dan Gilbert
[14] Sans aucun doute la citation la plus récurrente. Vous aurez encore reconnu : The Top Five Regrets of the Dyingde Bronnie Ware
[15] Encore un concept dont je suis fier parce que je l'ai trouvé tout seul. L'image de "On ne se balade pas en garde de karaté dans la rue" est une trouvaille géniale. Je l'ai ensuite retrouvée dans une version similaire dans le livre de Brené Brown. Sauf qu'elle prend l'image d'une armure.
[16] Se comporter de manière à aller chercher le non est la meilleure manière d'obtenir des oui francs.
Résumé du livre Go for no - Richard Fenton, Andrea Waltz
[17] Mais on oublie une autre catégorie : les choses antifragiles (néologisme inventé par Nassim Taleb). Une balle rebondissante que vous lancez vers le sol ne se brise pas.
Nassim Taleb - Antifragile
[18] Nanterre Deter #3 : I'm a Hustler (en français malgré le titre) - Oussama Ammar
[19] J'aurais fini par réussir à citer Booba, qui est probablement mon auteur favori, toutes catégories confondues.
Saddam Hauts de Seine
[20] Concept de la diète médiatique, issu du livre The 4-Hour Workweek de Tim Ferris, développée dans mon article : Pourquoi suivre les actualités est dangereux pour ta santé mentale ?