80 ans d'étude sur le bonheur
On a la chance incroyable de vivre à une époque où le bonheur a été scientifiquement étudié.
Je sais pas si tu te rends compte de ce que ça veut dire. Ça veut dire qu’on peut s’orienter autrement qu’avec notre instinct. C’est pour ça que j’ai une sensation d’énorme gâchis quand je vois les gens qui parlent de développement personnel sans même essayer de s’y intéresser.
Ça donne des conseils du type si tu peux le rêver, tu peux le faire alors que ça a été réfuté : le fait de rêver de quelque chose émousse notre volonté à le faire.
Grâce à l’un d’entre vous, je suis retombé sur cette étude dingue.
Ce qui m’impressionne ce n’est pas que le résultat, c’est surtout l’investissement des scientifiques, la motivation. La plupart des scientifiques qui ont démarré l’étude sont mort·es avant d’en voir la fin. Tu imagines, ce dévouement ?
J’ai déjà du mal à travailler sur des trucs dont je verrai pas le résultat dans le mois, alors ne pas le voir du tout dans ma vie ?
Et quel a été le verdict de cette étude ?
Simple : le point le plus important c’est la qualité de tes relations.
Ça ne veut pas dire que le reste ne compte pas. Ça ne veut pas dire que bien dormir ne compte pas. Mais le facteur principal c’est la qualité des relations.
C’est abyssal comme conséquence. J’en ai presque le vertige. La qualité des relations d’une personne joue sur sa santé dans 30 ans.
Au point que la solitude est le facteur qui pèse le plus sur notre santé. Attention, on a déjà vu ensemble qu’il faut différencier l’esseulement et la solitude :
Mais c’est fou… surtout à cette ampleur :
Où ai-je volé ça ?
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