7 raisons qui font que ton manager a besoin que tu marketes ton travail
Depuis mardi je te parle d’apprendre à mettre ton travail en valeur auprès de ton ou ta manager. Je t’ai expliqué pourquoi c’était une bonne chose pour toi. Mais je suis convaincu que c’est également un service que tu rends à ton manager.
Crois-moi, j’ai moi-même été manager et j’ai vécu la sensation horrible de ne pas savoir ce que la personne fait de ses journées. Je savais qu’elle faisait des trucs, mais je ne comprenais pas quoi. Elle était donc une boîte noire.
On va en parler mais avant…
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#1 | Une boite noire est un handicap
Le phénomène de la boîte noire est très frustrant pour un manager. Qu’est-ce que j’appelle la boîte noire ? C’est quand le manager n’est pas capable de décrire approximativement une semaine de travail type de son employé.
Malheureusement, énormément de salariés sont des boîtes noires. Pose-toi la question ? Si je demandais, là maintenant, à la personne qui te manage de me raconter les grandes lignes de ta dernière semaine, est-ce qu’elle saurait le faire facilement ?
Si la réponse est “non” alors tu es une boîte noire.
Conséquence ? Ça devient super difficile de prendre les décisions. Le manager est un chef d’orchestre. Si un des instruments n’émet aucun bruit… ça devient impossible de l’accorder correctement avec les autres.
#2 | C’est une question de fiabilité
Véhiculer la bonne valeur de ton travail c’est arrêter de l’induire en erreur. On pense souvent au fait que les gens qui survendent leur travail sont nocifs. Mais on oublie que les gens qui sous-vendent aussi.
Si tu passes ton temps à sous-estimer ce que tu fais alors tu pousses ton manager à sous-estimer également. Il va donc faire des prédictions erronées. Au bout d’un moment il va s’en rendre compte et il va t’étiqueter comme personne non-fiable.
Bien sûr, la plupart des managers auront de la compassion pour toi. Ils ne t’en voudront pas. Mais désormais, à chaque fois que tu diras “je pense que je peux faire ça en un mois”, ils entendront “ok on peut le faire en trois semaines”.
Or, avoir ce genre de filtre permanent de traduction n’est pas une manière optimale de communiquer.
Certes, il vaut mieux une prédiction trop pessimiste qu’une prédiction trop optimiste. Mais en fait il vaut mieux une bonne prédiction, tout court. De la même manière qu’il vaut mieux une montre en avance qu’une montre en retard. Mais il vaut mieux une montre à la bonne heure, tout simplement.
#3 | Ta manager a un manager
Sans compter que l’info que tu donnes à ta manager… elle va la remonter à sa propre manager.
En d’autres termes “ton n+1 a aussi un n+1”
Ou : “ta n+2 est la manager de ta n+1”
Pourquoi est-ce important ? Parce que tes réussites et tes échecs sont également ceux de ta manager.
La personne qui te manage a elle-même une personne qui la manage. Comme toi, elle doit rendre des comptes et mettre en valeur son travail. Or, une partie de son travail consiste à gérer ton travail.
Si elle n’a pas les moyens de piloter ton travail, alors elle n’a pas les moyens de rendre des comptes dessus. Elle est alors en difficulté.
Dans les faits, la plupart des managers contournent ce problème en brodant et en meublant. Mais c’est tellement plus agréable quand on peut présenter des vrais trucs.
#4 | Tu lui épargnes le temps d’enquête
On l’a dit : c’est le travail du manager que d’apprécier ton travail. Mais tu peux lui rendre la tâche plus facile.
Moins tu mettras ton travail en valeur et plus ton manager devra aller enquêter, fouiller pour comprendre ce que tu fais.
Les excellents managers le font, les bons managers essaient et les managers normaux ne s’en donnent même pas la peine.
Mais même si tu as une personne qui est douée à te manager, tu as tout intérêt à lui faciliter ce travail. Comme ça elle pourra passer plus de temps à t’aider à t’épanouir professionnellement.
Le temps qu’elle ne passe pas à essayer de déchiffrer ton travail est du temps qu’elle peut investir sur ton accompagnement.
#5 | L’effet Benjamin Franklin
Notre cerveau est étrange. Quand tu rends service à quelqu’un, ton image de la personne s’améliore. Inversement, quand tu fais une crasse à quelqu’un, ton image de la personne se détériore.
On appelle ce phénomène psychologique l’effet Benjamin Franklin. C’est un mécanisme de soulagement de la dissonance cognitive.
Ce mécanisme nous permet de nous regarder dans une glace. Tu imagines si, à chaque fois que tu te comportais mal, tu t’en voulais ? En fait ton cerveau va t’aider à te dire “cette personne méritait ce que je lui ai fait”.
Pourquoi je te parle de ça ? Parce que tu veux placer ton ou ta manager en position de mentor. Pour bénéficier de l’effet.
Marketer son travail ce n’est pas dire que tout va bien. Au contraire, ça permet d’appeler à l’aide au bon moment.
#6 | Tu luttes contre le sexisme
Donner un moyen de mesurer ton travail c’est aussi te prémunir contre les biais des personnes bienveillantes. Je n’ai pas d’étude sur le sujet mais je suis sûr que ça marche aussi avec les biais racistes. En tout cas, Google a mené l’étude sur le sexisme.
Que signifie ce graphisme ? Et bien dans les deux cas on prend un binôme homme-femme qui accomplit un projet. Ce qui varie c’est la manière de faire le compte-rendu. Dans la deuxième situation, le compte-rendu est collectif. C’est-à-dire qu’on décrit comment le projet a été réalisé mais sans dire qui a fait quoi. Puis on demande au manager d’évaluer l’impact de chacun des employés.
Résultat : les managers surévaluent systématiquement (et inconsciemment) l’impact de l’homme par rapport à celui de la femme.
Dans la première situation, le compte-rendu est différencié individuellement. C’est-à-dire qu’on décrit qui a fait quoi.
Résultat : cette fois, les managers évaluent de manière égale l’impact des hommes et celui des femmes.
Tu saisis l’ampleur de ce résultat ? Le pire c’est que c’est inconscient. Aucun des managers n’a été capable de prédire cet effet.
En fait, nos biais cognitifs sont toujours beaucoup plus forts quand on a pas de mesure objective.
#7 | Tu ne vas pas lui claquer subitement entre les doigts
Ne pas savoir te marketer va générer en toi une frustration énorme. Tu auras toujours l’impression que les choses sont injustes, qu’on ne te comprend pas. Par conséquent, tu seras davantage susceptible de partir du jour au lendemain.
Or, c’est le cauchemar de tout manager : ne pas être capable d’anticiper un départ.
En parlant régulièrement de ton travail tu lui donneras une vue plus correcte. D’abord parce que toi-même tu te sentiras mieux mais aussi parce que, même si un jour ça ne va plus, il ou elle aura eu le temps de le voir venir.
…et c’est la toute dernière fois que je te parle du tarif de lancement
On arrête. J’ai donné tous les arguments. J’ai même été plus loin que ce que je devrais d’un point de vue stratégique. Car j’ai dévoilé des morceaux de la formation. Notamment l’étude de Google sur les biais. Mais je trouvais ça trop important pour ne pas en parler au plus grand nombre d’entre vous.
Maintenant… si après tout ça tu n’as pas la moindre envie de faire cette formation c’est qu’elle n’est pas pour toi. Ou en tout cas ce n’est pas le bon contexte. En revanche, si tu ressens la moindre étincelle… je te conseille de passer à l’action :
Si tu doutes, essaie. Au pire, réponds à cet email en me disant que tu as des doutes. On prendra le temps ensemble d’y réfléchir. Et si on se rend compte que, même moi, je ne suis pas sûr, on s’entendra sur une garantie de remboursement au cas où. Je l’ai déjà fait.
Sur la formation à la recherche d’emploi j’avais reçu ce message, le 13 octobre :
J’avais proposé ce pacte :
Et finalement… le 29 octobre (donc deux semaines plus tard) :
Je préfère largement prendre ce risque plutôt que tu te censures parce que tu ne sais pas si ça te correspond exactement.
Ceci étant dit… je n’ai plus rien dans ma boîte à arguments.
C’est à toi de jouer. Aujourd’hui. Demain matin le prix aura triplé.