7 raisons de quitter ton job
Si tu fais partie des gens qui attendent le dernier moment pour te décider à prendre une promo, je te comprends : je suis exactement comme ça. Mais le dernier moment c’est maintenant. Ma dernière formation est en promo jusque ce soir, 23h59. Ça s’appelle
DESSINE TA VIE PRO : l'anti bilan de compétence, sans réfléchir des heures, sans tests
et tu peux aller regarder le plan détaillé ici :
Le plus dur quand on est dans une impasse c’est de reconnaître que c’est une impasse.
Car c’est dur de faire la différence entre :
C’est une mauvaise passe passagère
J’ai trop d’exigences, ma situation est bien au regard de mes capacités
Je dois quitter le navire
Voici quelques pistes.
#1 | Tu as les signes de burnout
Si c’est le cas alors il faut réagir au plus vite et voir un médecin qui te signera un arrêt de travail. Voici douze signes qu’on peut trouver sur le site de France Info :
Tu as le sentiment de ne plus être aussi efficace qu’avant au travail.
Tu as du mal à te concentrer, à te souvenir, à trouver tes mots.
Tu bosses plus pour compenser, mais ça ne marche pas.
Le repos ne te ressource plus, la fatigue revient dès le réveil.
Le travail envahit tes pensées, même si tu n’es pas triste tout le temps.
Tu es à fleur de peau, tu passes du rire aux larmes facilement.
Tu nies ton épuisement et tu t’isoles de plus en plus.
Tu as des douleurs ou des symptômes physiques à répétition.
Tu comptes sur l’alcool, le tabac ou d’autres substances pour tenir.
Tu es vidé·e émotionnellement et chaque tâche te semble insurmontable.
Tu prends des risques ou adoptes des comportements dangereux.
Tu deviens cynique, tu travailles frénétiquement mais sans y mettre de cœur.
Le conseil c’est de s’alerter à partir de 5 signes (même si c’est évidemment pas mathématique à ce point).
Dans tous les cas, il faut vraiment agir vite car plus vite un burnout est enrayé et plus vite tu pourras te rétablir. À l’inverse, plus tu restes longtemps dans cet état et plus longtemps tu mettras à t’en remettre. Certaines personnes mettent des années.
#2 | Ton job coche les 7 cases du travail nocif pour le bonheur
Voici une liste que j’avais trouvée dans le livre de Robert Lustig, the hacking of the American mind :
Votre travail vous déconnecte de vos valeurs fondamentales.
Votre manager vous considère comme acquis
On exige de vous des tâches sans but ou redondantes.
Votre travail traite les gens injustement.
Votre manager (ou le règlement) a toujours raison même quand il est évident que ce n'est pas le cas.
Votre travail isole ou marginalise des gens.
Votre travail met des gens en danger physique ou émotionnel.
Là ce n’est plus une question de personnalité : il est impossible de t’épanouir dans un job qui coche les 7 cases, qui que tu sois.
#3 | Tu fais ton job pour quelqu’un d’autre
Ici, je ne veux pas dire que tu travailles pour un employeur. Je veux dire que tu es dans ce secteur/cette carrière parce qu’une autre personne le voulait. Par exemple tu es avocat·e parce que ton père le voulait.
D’ailleurs, je dis quelqu’un d’autre mais ça peut être toi plus jeune.
Le toi plus jeune peut être tout aussi tyrannique qu’un parent ou un·e partenaire.
#4 | Tu t’ennuies plus de trois semaines
Tout est dans le titre.
S’ennuyer c’est terrible. Si bien qu’on a inventé un terme ressemblant à celui de burnout : le bore-out.
C’est normal de s’ennuyer de temps en temps, mais pas en permanence.
#5 | L’environnement est toxique pour toi
J’insiste sur le pour toi.
Tout le monde n’est pas allergique au pollen par exemple. Donc un endroit avec plein de pollen le printemps ça peut être génial pour des gens et un enfer pour d’autres.
Une des erreurs les plus communes que je vois c’est des gens qui restent dans des environnements toxiques et perdent leur estime d’eux-même ou croient que c’est une fatalité.
Par exemple si tu es autiste, ça risque d’être compliqué de bosser dans un environnement sans télétravail et où les gens adorent papoter à la machine à café pour ne rien dire.
#6 | Tu es sous-payé·e
Tu dois savoir où tu te situes sur le marché. Ce n’est pas négociable. Demande à tes collègues leur salaire. La seule personne qui a intérêt à l’opacité des salaires c’est l’employeur.
Je n’ai jamais compris pourquoi autant d’employé·es jouaient le jeu.
Sois la personne qui brise le tabou (je ne te dis pas de faire ça en plein jour, tu peux prendre chaque personne à part) : cette info est trop importante.
Si tu es sous-payé·e et que tu n’as rien en échange pourquoi tu t’infligerais ça ?
Par exemple moi j’ai longtemps été sous-payé mais en échange je décidais totalement de mes horaires. J’avais quelque chose en échange.
Et le patron c’est mon pote c’est absolument pas un truc en échange. Parce que 90% du temps, tu te trompes : c’est absolument pas ton pote et tu seras choqué·e le jour où il faudra choisir entre les intérêts de l’entreprise et les tiens et qu’il choisira l’entreprise sans la moindre vergogne.
#7 | Tu te sacrifies
Peu importe ce que tu mets après ce verbe, si tu utilises ce verbe il faut fuir.
Tu ne dois jamais rien sacrifier. Tu dois proposer ta force de travail en échange d’un salaire, dans le cadre d’une relation contractuelle et transactionnelle.
Tu ne dois rien à l’entreprise et elle ne te doit rien non plus. En tout cas en dehors de votre contrat.
Ne sacrifie rien.
Ne commence pas à sacrifier ton salaire parce que t’es pote avec la patronne.
Ne commence pas à sacrifier tes horaires parce que quand même tu dois bien ça à la boîte.
Ne sacrifie rien. Jamais.
Tout ce que tu donnes doit être explicite et avoir une contrepartie. Et les deux parties doivent être ok, personne ne doit avoir l’impression de sacrifier en attendant quelque chose d’implicite.
Sinon ça donne des scènes déchirantes comme :
- Attends mais je me suis sacrifiée pendant deux ans, j’ai pas demandé d’augmentation et le jour où on cherche quelqu’un pour le poste de ma manager, on recrute à l’externe au lieu de me proposer ?
- Mais qui sait que tu t’es sacrifiée ? T’as un contrat ? Je veux dire même à l’oral ? Vous vous êtes mis d’accord que tu demandais pas d’augmentation mais que tu visais le poste de ta manager ?
- …
- Bah voilà
Que faire si faut partir ?
Il faut le plus tôt possible commencer à te poser la question de la prochaine étape. D’ailleurs, on l’a déjà vu : il faut le faire avant d’envisager de partir.
L’orientation professionnelle c’est trois compétences :
Savoir où je suis
Savoir comment me déplacer d’un point A à un point B
Savoir quel sera le point B
Les deux premières sont incontournables pour éviter d’être dans l’urgence. Ce qu’on vient de faire ensemble là c’est une analyse du type savoir où je suis. Mais ça, normalement, tu dois limite le faire tous les jours.
Allez, j’exagère… tous les mois.
C’est l’équivalent de regarder la jauge d’essence régulièrement.
Donc si tu as lu cet article et que tu vois que la jauge est presque vide… faut apprendre l’orientation professionnelle et si ta jauge est pleine… faut aussi apprendre l’orientation professionnelle.
Alors… tu n’es pas obligé·e de le faire avec moi. Ce serait de mauvaise foi de te dire ça.
Mais si tu as aimé cette semaine d’emails, tu aimeras aussi la formation. Ça s’appelle :
DESSINE TA VIE PRO : l'anti bilan de compétence, sans réfléchir des heures, sans tests
Dedans je te montre une méthode simple pour savoir comment s’orienter. D’abord en créant ta boussole une fois pour toutes, puis en apprenant une technique pour savoir quelle bifurcation prendre.
N’oublie pas que, comme toutes mes formations, elle est non seulement garantie à vie, mais je rembourse sans poser de question. D’ailleurs, je préfère quand tu n’expliques pas pourquoi tu veux le remboursement. Je trouve que ça nous évite un malaise mutuel.
Ça semble paradoxal mais j’adore pouvoir rembourser les gens : c’est ma revanche personnelle sur la vie. Ne pas devenir comme tous ces gens qui profitent de ma phobie administrative et de mon incapacité d’organisation pour me taxer de l’argent.
Donc vraiment, tu n’as rien à perdre : tu peux acheter la formation maintenant pour sécuriser le tarif de promo, puis te faire rembourser plus tard.
Voici le lien :