7 bénéfices à améliorer sa conception pédagogique
Dernier jour pour l'offre de lancement du Bootcamp
Si tu attends toujours le dernier jour pour te décider lors d’une offre, c’est maintenant. Ce soir à 23h59 je ferme définitivement l’accès à la première promo de mon bootcamp sur la pédagogie. Si tu veux prendre ta place (ou juste revoir le programme) c’est par ici :
Il y a un peu moins d’un an j’ai sorti une mini-formation sur la conception pédagogique. Et, cette semaine, j’ai reçu ce commentaire d’Hélène :
Hélène est une formatrice expérimentée et talentueuse. Donc ça m’a fait encore plus plaisir de recevoir son commentaire.
C’est pas bien d’ailleurs, je dis toujours aux formateurs qu’on doit davantage se réjouir de faire monter les personnes débutantes parce que c’est facile d’être prof à HEC et de faire réussir les élèves. C’en est une autre d’être dans un lycée professionnel et d’amener toute la classe à avoir son bac. Mais bon… c’est sûr que y’a un truc de l’ego qui se déclenche.
Alors… dans la foulée du commentaire je l’ai appelée pour savoir ce que la formation avait le plus changé dans son quotidien. Voici les 7 points qui sont revenus.
#1 | Les gens appliquent VRAIMENT ce que je leur enseigne
“Je m’en suis rendue compte aux points de suivi, y’a beaucoup plus de gens qui appliquent vraiment”
J’ai observé la même chose en changeant ma conception pédagogique. On sous-estime à quel point on peut décupler le taux d’application des apprenant·es. En appliquant des principes contre-intuitifs.
L’un d’entre eux, je t’en ai déjà parlé :
#2 | “J’ai viré la moitié de mes slides”
Là encore, j’ai observé la même chose dans mes formations : quand on se concentre sur l’application, on n’a pas le choix : il faut drastiquement diminuer la quantité de contenus.
Je sais que je l’ai déjà beaucoup répété ces deniers temps mais c’est parce qu’on ne me croit pas !
Le truc c’est qu’il faut beaucoup mais genre beaucoup moins de contenu que ce qu’on croit.
Une des formations qui m’a le plus aidé c’était une formation ChatGPT de Rob Lennon. Elle coûtait 149$ et durait… 15 minutes.
Mais les 15 minutes étaient concentrée sur les bons moments décisifs d’application.
En fait, on fait une erreur basique c’est qu’on a notre “master” dans la discipline qu’on enseigne alors on veut donner aux élèves toutes les connaissances du master.
Sauf que les élèves sont… au CE2 !
Mais surtout… on oublie nous-même qu’on a été au CE2 ! On n’a pas commencé par accumuler toutes les connaissances du master. On a commencé petit à petit. Un bout de connaissance puis plein d’exercices pour appliquer.
En parlant d’exercices…
#3 | Je peux enfin proposer des exercices où ils ne vont pas faire n’importe quoi
Hélène éprouvait la même réticence que moi sur les exercices. Bien sûr qu’on comprenait qu’il fallait en faire. Mais en même temps on a observé que ça ne sert à rien de faire faire mal.
Je le disais encore la semaine dernière :
Non, on n’apprend PAS mieux en faisant. On peut même régresser à cause de la pratique. Parce que faire n’importe quoi ou faire mal n’apprend RIEN. Souvent on entend des phrases comme « il faut des formations pratico-pratiques »
Je vais être tatillon mais c’est pas tout à fait exact.
Et, au fond de nous on le sait : on connaît plein de gens qui ont 10 ans d’expérience dans leur métier et le font très mal. Ça se comprend assez facilement.
Imagine que demain je te renvoie à la préhistoire. Tu n’as accès à aucune théorie. Tu auras appris quoi en une vie ? Y’a de grandes chances que tu ne trouves même pas comment faire du feu. Il a fallu plus d’un million d’années aux humains pour comprendre comment faire.
Mais le secret c’est de mettre beaucoup beaucoup plus de directions dans les exercices que ce qu’on croit. Et surtout de les faire travailler, le plus possible, sur des situations qui ressemblent à la situation réelle.
#4 | Le cahier d’exercice c’est magique
Quand on fait une conception pédagogique centrée autour des exercices on a un dilemme :
Les faire travailler sur un tableau blanc / une ardoise / un paperboard
Les faire travailler sur un document collaboratif
La première option est beaucoup plus agréable et fun. Ça crée directement de l’émulation. Mais c’est le seul avantage.
Proposer un cahier d’exercices est bien mieux parce que :
Ça permet de vraiment détailler à fond les consignes de l’exercice avec des micro-étapes que les personnes vont avoir devant les yeux tout du long
Ça permet de voir en un coup d’oeil où en sont tous les groupes (alors que sur le tableau comme y’a des choses qu’on efface on est jamais sûr)
Ça leur permet de garder une trace de leur travail. C’est limite le truc qui a le plus de valeur, encore plus que leur notes
Mais surtout, et ça c’est Hélène qui me l’a fait conscientiser :
Ça permet de créer une activité qui fonctionne à distance.
Et effectivement, pendant le covid, un des trucs qui m’a le plus déstabilisé c’est que je n’avais plus le tableau blanc. Désespérément j’essayais de le reproduire avec des solutions de tableaux blancs virtuels, mais c’était catastrophique.
#5 | “Je tiens mieux mon timing“
C’est chiant à faire la première fois : attribuer précisément un temps à chaque partie. Au début de ma carrière carrément j’écrivais un minutage sous chaque slide.
Du style :
14h02 / 14h04/ 14h09 …
Ce qui me permettait en temps réel de m’ajuster et de toujours finir pile à l’heure.
#6 | “Mon sentiment de légitimité a augmenté”
Là encore je me retrouve dans ce témoignage. Enfin… pas tout à fait car je ne doutais pas de ma légitimité (privilège masculin) mais je me disais que quand même je faisais mes déroulés pédagogiques de manière très artistique…
Mais oui c’est sûr que pour une personne qui doute de sa légitimité parce qu’elle n’a pas fait de formation à être formatrice… ça aide d’avoir une méthode validée par les pairs et la science (je n’ai absolument pas inventé la méthode de conception pédagogique que je partage).
#7 | Y’a moins de débats avec la salle et moins de gens qui me testent
Si tu as déjà formé et que tu n’est pas un homme cis, tu as probablement déjà vécu ce que j’appelle les cow-boys.
Les cow-boys c’est des apprenants qui viennent tester ta légitimité. Bien sûr ce sont toujours des mecs.
La mauvaise nouvelle c’est que le cow-boy se comporte en cow-boy car il est un boy et que tu es une girl.
Ça existe aussi quand le formateur est un homme mais beaucoup moins. Disons que ça m’arrive une fois toutes les 20 formations (même quand je débutais) alors que ça arrivait plutôt une fois sur deux à ma collègue avant de changer la conception.
La bonne nouvelle c’est que tu peux changer le déroulé pédagogique de manière à limiter les dégâts des cow-boys. Ne serait-ce qu’en faisant énormément d’activité en sous-groupe, ça prive le cow-boy de la configuration où il t’affronte devant tout le monde.
Surtout que… devant tout le monde, tu vas te retrouver seul·e à le confronter avec une majorité silencieuse d’accord avec toi mais qui ne le dit pas. Alors que si le débat a lieu en sous-groupe :
Les autres sous-groupe ne l’entendent pas
Très souvent les membres de son sous-groupe se sentent responsables de débattre avec lui et viennent t’épauler
Je peux t’aider à améliorer ta conception pédagogique
Comme tu le sais, je lance la première promo de mon bootcamp demain à 13 heures. C’est donc maintenant ou jamais si tu veux y participer.
Dedans tu vas apprendre comment :
Analyser correctement les besoins de ton audience pour ne plus les noyer
Concevoir des formations dont l’architecture même décuple la probabilité que les gens appliquent vraiment ensuite
Scénariser (faire un déroulé pédagogique) ta formation en suivant un ordre méthodique et non plus au hasard.
Le but c’est que :
tu ne te sentes plus comme un·e escroc quand tu conçois des formations
tes client·es viennent ensuite te racheter la suite (alors qu’avant tu mettais tout d’un coup et y’avait pas de suite) tout en étant bien plus satisfait·es que quand tu mettais tout d’un coup
tu augmentes ton taux de recommandation (Hélène par exemple m’a dit qu’elle avait parlé de la formation à tous les formateurs et formatrices qu’elle connaissait)
Si ça te parle, voici le lien spécial pour accéder à l’offre de lancement mais aussi revoir le plan du bootcamp :