4 lettres magiques pour les conflits
Allo, allo… à toutes les personnes qui attendent le dernier moment pour profiter d’une promo, déjà sachez qu’on est ensemble : je ne sais pas acheter un truc avant le tout dernier jour.
Ensuite, sachez que le dernier jour : c’est aujourd’hui.
Mon offre parachute professionnel expire ce soir à 23h59.
Dans moins de 15 heures, les prix des parachutes vont quadrupler (et même quintupler pour le grand parachute).
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Ceci étant dit, revenons à nos moutons.
Voici un exemple tiré du livre de communication non-violente : Cessez d’être gentil, soyez vrai.
Imagine un enfant qui rentre de l’école. Il pleut dehors, le bus était en retard. Il balance son anorak sur le canapé. Il enlève ses chaussures un peu vite. Et un de ses parents lui dit :
Tu laisses toujours traîner tes chaussures dans l’escalier, tu as encore jeté ton anorak sur le canapé et largué ton cartable au milieu du salon ! Comme si tu étais seul dans cette maison. Je veux que tu ailles ranger tout ça, sur le champ.
Ce ne sera pas perçu pareil qu’en disant :
Quand je vois tes chaussures sur l’escalier, ton anorak sur le canapé et le cartable sur le tapis du salon, je me sens triste et découragé·e parce que j’ai pris soin de mettre de l’ordre dans la maison et que j’ai besoin de respect pour le travail que je fais et de collaboration pour la propreté de la maison.
Je voudrais savoir si tu serais d’accord pour ranger tes affaires maintenant ?
Personnellement, je ne vois aucune différence entre les deux manières de dire : c’est exactement le même message pour moi. Quand je le dis en tout cas. Quand je le reçois je pense que, comme tout le monde, je préfère la deuxième version.
C’est hyper important de réaliser que les premières secondes d’une communication comptent énormément. En commençant mal on va braquer l’autre personne. En disant tu laisses toujours traîner tes chaussures on suscite en l’autre l’envie de riposter c’est pas vrai, hier je l’ai pas fait, avant-hier non plus. Ça devient alors un ping-pong de sourds. La personne qui frappera le plus fort se fera entendre.
Alors qu’à l’origine, une seule personne était gênée : le parent.
La deuxième formulation permet de ne pas contaminer l’autre du sentiment dont nous sommes responsables. On accepte d’étiqueter et de présenter le sentiment mais on ne le laisse pas dicter notre conduite pour autant.
Accessoirement on minimise un maximum la possibilité de quiproquo.
Le protocole OSBD
Il s’agit d’un protocole de mise en forme qui est au coeur de ce concept de communication non-violente.
Le voici.
Observation : on va faire l’effort de toujours commencer par une observation sans jugement ni interprétation. Le constat le plus littéral possible
Sentiment : on décrit le sentiment en nous, sans le remettre sur les épaules de l’autre. On assume son sentiment
Besoin : on détaille le besoin fondamental (exemple : le respect, le repos, la reconnaissance…) qu’on voudrait assouvir
Demande : on finit par une demande négociable
Généralement, on communique demande contre demande et on passe à côté de choses. Par exemple, un quiproquo survient car on a des demandes contradictoires pour un besoin identique.
Imagine le couple Thierry et Andrée. Thierry dit qu’il veut aller au restaurant, Andrée dit qu’elle veut rester à la maison regarder un film… et ça coince. Frustration mutuelle.
Alors que si ça se trouve le besoin est le même : passer un moment ensemble en profitant que les enfants ne sont pas à la maison ce soir.
Thierry s’écoute à nouveau intérieurement. «Je crois que je viens de le dire: on ne se voit plus ma femme et moi. J’ai besoin de temps avec elle et de connexion, besoin de nous retrouver et de partager de l’intimité.»
Au moment où Thierry exprime ses besoins, sa femme Andrée, qui est assise pas très loin de lui dans notre cercle, fond en larmes.
«C’est dingue, dit-elle, j’avais exactement le même besoin! J’étais allée acheter le petit plat et la bouteille de vin qu’on aime bien tous les deux, j’étais passée à la vidéothèque louer la cassette d’un film qu’on n’a jamais eu le temps d’aller voir au cinéma et, pour une fois que les enfants n’étaient pas à la maison, je nous préparais une bonne petite soirée en amoureux. Précisément pour nous retrouver un peu dans l’intimité!»
Cet exemple, tiré du livre Cessez d’être gentil, soyez vrai illustre comment du même besoin on peut quand même se prendre la tête et se disputer, parce que justement on exprime sa demande avant d’expliciter son besoin.
Si la personne en face a le même besoin mais une demande différente, c’est très facile de trouver un terrain d’entente. Alors que si on a des besoins différents c’est plus compliqué. Sauf que quand on entend des demandes différentes on part automatiquement du principe qu’on est dans le cas où les besoins sont différents.
L’autre problème qu’on a dans notre communication habituelle c’est qu’on commence souvent par une déclaration absolue qui va étiqueter l’autre. Comme Tu laisses toujours traîner tes chaussures dans l’escalier et ça lui donne envie de nous contredire.
Si on reprend l’exemple de l’enfant, voilà comment le protocole a été appliqué :
Observation : Quand je vois tes chaussures sur l’escalier, ton anorak sur le canapé et le cartable sur le tapis du salon,
Sentiment : je me sens triste et découragé·e parce que j’ai pris soin de mettre de l’ordre dans la maison et que
Besoin : j’ai besoin de respect pour le travail que je fais et de collaboration pour la propreté de la maison.
Demande : Je voudrais savoir si tu serais d’accord pour ranger tes affaires maintenant ou plus tard ce soir ?
C’est plus facile de demander ce que tu veux si tu sais que tu peux avoir un conflit sans la violence
Tout l’intérêt de ce protocole est de diminuer les probabilités que le conflit (défini simplement comme des intérêts contradictoires) se résolve dans l’agressivité.
Mais aussi qu’il se résolve dans le silence rancunier. C’est souvent la voie que prennent les gens qui ont peur du conflit. Mais ça aggrave tout car tu finis par en vouloir de plus en plus à l’autre.
C’est particulièrement vrai dans le monde du travail : as-tu dit à ton/ta manager que tu avais besoin de ceci ou cela ?
Poser tes limites professionnelle est le meilleur parachute
Bon ok, chaque fois que je parle d’une des compétences je dis que c’est la plus importante. Je devrais plutôt dire que c’est celle qui manque le plus fréquemment aux personnes à qui je parle. Cette incapacité à aller poser des limites.
Or, de manière contre-intuitive, ce n’est pas en s’écrasant qu’on se fait respecter. Plus quelqu’un enfreint nos limites et plus il se dit que c’est ok de le faire.
Comme dit Rokhaya Diallo : les personnes qui nous respectent pour notre docilité ne nous respectent aucunement.
L’ensemble des compétences du parachute
Voici les 9 formations que je te propose.
Trouver sa voie, sans avoir de passion : de loin le pilier le plus important. Comment je fais pour savoir ce que je cherche dans ma vie professionnelle ? Cette question est l’une des plus dures d’une vie et pourtant il faut bien y répondre si on ne veut pas se laisser entraîner par d’autres.
Négocier son salaire ou une augmentation : je pense que je n’ai pas besoin de détailler ? Qui peut dire je n’ai jamais besoin de négocier mon salaire ? Ça ne me servira jamais.
Poser ses limites même quand on n’aime pas le conflit : la majorité d’entre nous avons du mal avec le conflit. Pourtant, il y a des choses plus importantes que cette peur : par exemple protéger nos valeurs au travail. Ou obtenir la reconnaissance que l’on mérite. Or… ça passe souvent par pouvoir aller en parler avec son ou sa manager.
Trouver un job sans faire de CV : de loin le pilier le plus central. Quand je pense à un parachute je pense à ça. D’ailleurs le livre dont je me suis inspiré pour ce nom De quelle couleur est votre parachute est un livre de recherche d’emploi. Cette faculté peut vraiment changer une vie car quand on sait qu’on a des facilités à retrouver un job, toute la carrière devient plus facile.
Mettre son travail en valeur auprès de son manager : il est crucial d’apprendre à valoriser son travail. Sans pour autant devenir un escroc. On parle du fait de communiquer efficacement pour que la personne qui nous manage ait une idée juste de notre travail. Ça ne se fait pas naturellement.
Négocier quand on n’aime pas ça : tu peux apprendre la négociation théorique, maîtriser par coeur les enseignements de l’école d’Harvard (c’est mon cas) et quand même échouer à négocier pour des raisons émotionnelles (c’est aussi mon cas). Comment faire dans ce cas ? Et bien il existe une méthode qui se concentre sur les leviers émotionnels de la négociation.
Décupler sa productivité : on parle souvent de gestion du temps. Mais je pense qu’on devrait plutôt parler de productivité. Quelqu’un qui maîtrise les arcanes de la productivité sera capable de faire en une journée ce que d’autres font en un mois. Forcément ta valeur sur le marché du travail augmente si tu réussis à augmenter ta productivité. Mais surtout : tu libères du temps pour autre chose.
L’art de la concentration : le pilier précédent est inopérant si tu es constamment déconcentré·e par les notifications de ton smartphone. Bien sûr, tu ne pourras jamais totalement les couper, mais peut-on mettre en place un système où on les dompte ?
Avoir un stagiaire robotique (ChatGPT) : en vrai ça c’est pas un pilier. Ou en tout cas il est encore trop tôt pour le dire. Mais c’est un vrai bonus. Donc je l’ai mis en cerise sur le gâteau.
Si tu prends le petit parachute tu auras les 3 premières formation : Trouver sa voie, négocier avec un employeur et poser ses limites même quand on n’aime pas le conflit.
Si tu prends le parachute moyen, tu auras les 3 précédentes plus les 2 suivantes : trouver un job et mettre son travail en valeur
Si tu prends le grand parachute tu auras les 5 précédentes plus les 4 suivantes : négocier même quand on n’aime pas, la productivité, la concentration et le stagiaire GPT.
Cliquer sur un des liens t’engage à rien, ça va t’emmener sur une page où tu auras encore plus d’information. Donc n’hésite pas :
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