2 leçons sur l'argent que j'ai apprises en 4 ans
En 4 ans j’ai radicalement changé mon rapport à l’argent.
Certes le fait que ma situation financière a changé avec l’Atelier y est pour quelque chose. Mais pas que.
Le déclic c’est que je me suis plongé dans une matière que j’avais toujours repoussée : les finances personnelles.
Je pensais que ça serait chiant et compliqué. Mais c’est tout l’inverse. C’est passionnant de voir les mécanismes psychologiques impliqués.
Nos blessures et parfois même celles des parents de nos parents ont une conséquence sur notre doctrine face à l’argent.
Il faut adapter ton logiciel à la situation
Deux choses cruciales. La première c’est que tu dois décider de ton logiciel mental de gestion de l’argent. Sinon tu adoptes les règles d’autres personnes.
Je le vois avec la hantise du découvert. Oui, dans certains cas il faut éviter farouchement le découvert. Par exemple quand ta situation est précaire et que 40€ de pénalités peuvent vraiment te mettre un gros.
Mais j’ai vu des personnes qui touchent plus de 2500€ nets rentrer dans des états de panique parce qu’elles étaient à 10€ de découvert pendant une seconde.
La deuxième chose à comprendre c’est que chaque logiciel dépend du contexte de la personne qui le crée.
Bien sûr que la plupart des gens de l’âge de mes parents considèrent qu’acheter sa maison est le summum de la finance personnelle. Mes parents ont connu un monde où une maison valaient 3 à 4 fois moins d’années de salaire moyen.
De même, bien sûr que des grands-parents qui ont connu l’après-guerre vont avoir une tendance à la prudence. Mais cette même prudence peut devenir poison et angoisse inutile dans un monde de relative prospérité.
Atteindre la liberté financière
Pendant longtemps j’ai défini la liberté financière comme un état où je n’aurais plus besoin de travailler pour gagner de l’argent.
Jusqu’à ce que je lise un livre qui bouleverse ma vision :
The Financial Freedom Equation: Master Your Money and Spend Your Days Doing Work That You Love
En gros, il disait que la liberté financière c’est un pourcentage. C’est le pourcentage de ton temps générateur de revenu qui se passe à faire quelque chose qui te plaît.
D’un coup j’ai compris pourquoi je n’avais pas ce rêve de revenus passifs comme les gens autour de moi. Parce que moi j’avais la chance de faire un travail que j’aime.
Je suis déjà à 100% de liberté financière.
Alors… bien sûr que des revenus passifs aideraient à éliminer le risque de la perdre. Mais le fait est que pour le moment je l’ai.
Que ça soit mon travail en CDI ou l’Atelier, je ne fais que des choses que j’aime.
Bien sûr, tu es probablement dans une configuration moins facile. Mais tu peux quand même regarder ton point de départ et te demander comment tu pourrais augmenter ta liberté financière.
Soit tu t’arranges pour passer davantage de temps plaisant dans ton CDI. Soit tu cherches un revenu complémentaire que tu génères avec une activité que tu aimes.
Soit tu fait un revenu complémentaire avec une activité que tu n’aimes pas particulièrement. Mais ça te permet d’avoir un petit filet de sécurité pour changer ce que tu fais en CDI.
Plutôt que de rêver de prendre ta retraite le plus tôt possible grâce à de l’argent qui rentre tout seul (ce qui est possible mais très dur), tu peux rêver de convertir le temps de travail que tu n’aimes pas en temps que tu aimes.
Même ça : c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais au moins c’est davantage atteignable.